jeudi 21 février 2008

Notre projet en matière de politique familiale et d'éducation

La garde des petits est un problème récurrent pour les familles, en particulier pour celles qui n’ont pas accès au bénéfice de l’allocation de garde d'enfant à domicile (AGED) municipale. Cette dernière est de fait réservée aux plus aisés qui, par ailleurs, bénéficient des avantages fiscaux liés à la garde à domicile. Ainsi, à Saint-Mandé, une centaine d’enfants restent sans solution de garde, ses familles étant contraintes de recourir au système D.

Nous proposons de mettre à disposition des familles saint-mandéennes une offre variée de modes de garde, de façon à répondre à la diversité des besoins :

- Nous réaliserons le doublement de la crèche de la maison de la famille où la place nécessaire est disponible. Nous en créerons une nouvelle : plusieurs options sont envisageables, rue Jeanne d’Arc, ou sur le site de l’IGN notamment.

- Nous appuierons la réalisation de crèches parentales et de mini crèches qui correspondent à des demandes spécifiques de certaines familles.

- Une aide spécifique aux familles qui en ont le plus besoin sera crée pour leur permettre de bénéficier des services d’une assistante maternelle.

Les tarifs parascolaires (restauration, centres de loisirs, séjours scolaires ainsi que conservatoire et maisons pour tous) sont actuellement uniques et indépendants des ressources des familles, à l’exception des séjours de classes vertes bénéficiant de subventions de la CAF (celle-ci impose en effet aux communes qui veulent en bénéficier l’application d’un tarif progressif !). Les familles en situation difficiles doivent déposer une demande devant la caisse des écoles pour obtenir des aides.

Nous considérons ces pratiques comme indignes et contraires à nos valeurs républicaines de solidarité. C’est pourquoi l’ensemble des tarifs seront modulés selon les ressources des familles, comme cela se pratique dans la très grande majorité des villes, de droite comme de gauche. C’est pour nous un principe élémentaire de la vie républicaine.

L’actuelle municipalité a créé un chèque éducation. Ce dispositif est de fait réservé à quelques initiés présentant un dossier à une « commission » complaisante qui octroie une aide de 750 euros, sans condition de ressources, pour des projets dont les motivations sont souvent discutables : séjours linguistiques, voyages d’agrément, etc.

Nous remanierons ce dispositif de façon à financer de véritables projets solidaires ou humanitaires, en lien avec la politique municipale de jumelage que nous entendons établir avec des pays en voie de développement.

Nous susciterons en effet l’ouverture de l’école sur l’Europe et des partenariats avec des pays en voie de développement.

Nous veillerons à ce que la politique du logement social soit adaptée aux besoins des familles et des séniors. Nous privilégierons la mixité sociale et intergénérationnelle également au sein du parc de logements sociaux, alors que la majorité sortante entend essentiellement favoriser la création de parcs studios pour étudiants. Le maire sortant ne cache pas à cet égard sa volonté de ne pas encourager le logement familial au prétexte qu’il génèrerait des besoins de crèches, d’écoles et de centres de loisirs !

La politique des aides du centre communal d'action sociale (CCAS) sera modernisée pour être plus efficace et moins assimilable à du saupoudrage. Une attention particulière sera portée en faveur des séniors, notamment les tarifs et la diversité des activités proposées ainsi que le mobilier urbain.

Nous entendons ainsi mettre en œuvre une politique sociale répondant aux besoins de tous les Saint-Mandéens, jeunes ou moins jeunes, en famille ou non, fondée sur les valeurs républicaines de solidarité.

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