lundi 22 mars 2010

La gauche renforcée à Saint-Mandé

Les élus de gauche remercient les 2 887 Saint-Mandéens qui ont choisi hier de faire confiance à la liste d'union menée Jean-Paul Huchon, permettant à la gauche d'atteindre dans notre commune le score inédit de 43,96 % des voix, en hausse de plus de 7 points par rapport à 2004. Ce score témoigne du parfait report de voix des électeurs de gauche vers la liste de rassemblement menée par Jean-Paul Huchon. A l'occasion de ce deuxième tour, la liste d’union PS – Europe Ecologie – Front de gauche confirme son avance dans les bureaux 8 (52,74 %), 11 (59,11 %) et 13 (51,41 %). Ce résultat local vient récompenser une intense mobilisation militante tout au long de la campagne, et témoigne de la belle entente entre le PS, les Verts et le PC dans notre ville.

Geneviève Touati, Benoît Ains, Brigitte Arthur, David Gréau et Michel Mahérou

vendredi 19 mars 2010

Soutien à la liste Huchon/Duflot/Laurent

Les conseillers municipaux de gauche de Saint-Mandé se félicitent de la constitution d'une liste d'union rassemblant le Parti socialiste, Europe Ecologie et le Front de gauche en vue du second tour des élections régionales en Ile-de-France. Ils apportent leur soutien entier à cette démarche, conforme à la bonne entente et au travail commun entre les différentes forces de gauche dans notre ville.
Le 14 mars dernier, nos trois formations, avec 2 682 voix, ont devancé la liste UMP conduite par Valérie Pécresse (2 545 voix), ce qui constitue un désaveu du député-maire de Saint-Mandé et de la campagne de désinformation à laquelle il s'est livré. En effet, nous déplorons la façon dont le député-maire colporte depuis deux semaines, notamment par le biais d'une publication reprenant délibérément la présentation visuelle du Petit Saint-Mandéen et jusque sur les panneaux électoraux, les affirmations trompeuses de M. Laurent Lafon, maire de Vincennes, au sujet de l'isolation phonique des voies du RER A. Il s'agit d'un dossier prioritaire pour la région, qui a dépensé 10 500 000 € pour la réalisation de la phase 1 de ce projet, et a identifié une assiette de 7 000 000 € pour la poursuite des travaux. Rappelons que si l'achèvement de cet aménagement est aujourd'hui retardé, c'est en raison du silence de l'Etat, dirigé par l'UMP, qui refuse de préciser le montant de sa participation financière.
En travaillant ensemble, sur la base de valeurs communes, nos trois formations veulent poursuivre une politique régionale proche de la vie quotidienne des Franciliens, avec l'amélioration et le développement des transports en commun, la construction de logements sociaux, la prise en compte des enjeux écologiques, le soutien apporté aux PME et à la formation. Nous appelons les Saint-Mandéens à confirmer dimanche le soutien qu'ils ont apporté à ces objectifs.

Geneviève Touati, Benoît Ains, Brigitte Arthur, David Gréau et Michel Mahérou

mardi 2 mars 2010

A quand des conseils de quartier à Saint-Mandé?

Les quelques Saint-Mandéens qui se sont déplacés aux ateliers organisés par la municipalité sur le thème « Construisons et vivons ensemble l’avenir de Saint-Mandé » n’auront pu que constater la très faible participation. La mobilisation n’a assurément pas été à la hauteur de la campagne lancée par la municipalité, chaque atelier n’ayant réuni tout au plus qu’une cinquantaine de personnes, en ce compris les élus!
Mais une telle opération répond-elle vraiment aux attentes des Saint-Mandéens? Se déplacer pour émettre des observations et des propositions faisant l’objet d’un simple enregistrement de la part des responsables de la majorité municipale, quand elles ne se heurtent pas à une réponse dilatoire, et ce, avec pour finalité l’élaboration d’une charte, n’a rien de très motivant*.
Tout autre est le projet que nous défendons avec la mise en place de conseils de quartiers. Les conseils de quartier, parce qu’ils sont des structures organisées, se réunissant périodiquement, permettent à tous les habitants, non seulement d’émettre des propositions, mais également de s’impliquer dans la mise en œuvre effective de celles qui, après discussion, apparaissent conformes à l’intérêt général : à titre d’exemple, l’aménagement de l’avenue du général de Gaulle, sans cesse repoussé bien que cette demande soit très largement partagée. Par leur permanence, la périodicité de leurs réunions, ces conseils permettent aux habitants d’un quartier de mieux se connaître. Ils favorisent le lien social et la convivialité, sans commune mesure avec des réunions centralisées à la mairie. Le conseil de quartier peut être aussi un lieu de médiation pour régler certains types d’incivilités ou de troubles de voisinage qui, bien souvent, prennent d’autant plus d’ampleur que ceux qui les subissent ont le sentiment que rien n’est fait pour y remédier. Pareille mission ne serait pas inutile aujourd’hui dans notre ville.
Mais les conseils de quartier procèdent d’une tout autre conception de la démocratie locale. C’est en effet accepter que le citoyen ne soit pas qu’un simple usager n’ayant qu’à approuver ou critiquer des décisions prises sans concertation, en l’associant à la décision elle-même. C’est aussi privilégier le collectif sur l’individualisme. La majorité municipale serait-elle disposée à une telle évolution des pratiques?

Geneviève Touati et Benoît Ains, élus socialistes
Tribune à paraître dans Saint-Mandé Infos n° 160 (février-mars 2010)
* Cf. par ailleurs le compte rendu de la réunion de synthèse.