lundi 28 octobre 2013

Entrée en campagne

En raison de l'entrée en campagne en vue des élections municipales de mars 2014, ce blog sera désormais placé en veille, l'ensemble des messages restant à la disposition de tous. 
Merci de nous avoir suivis depuis 2008, d'avoir fait vivre, par vos commentaires oraux ou écrits, cet espace d'information et d'échange !
Bien cordialement à tous et à très bientôt,

Geneviève Touati, Benoît Ains, vos élus socialistes

mercredi 25 septembre 2013

Ouverture du parc zoologique et tranquillité des riverains

À quelques mois de l’ouverture au public du parc zoologique, des Saint-Mandéens habitant à proximité s’interrogent légitimement sur les perturbations qu’ils pourraient être amenés à subir du fait de l’accroissement de la circulation, des difficultés de stationnement et de la présence de cars. Si l’inquiétude est légitime, on ne peut qu’être surpris de l’intérêt subit de l’ensemble des élus de droite sur cette question. 
En effet, gouverner c’est prévoir. Il est étonnant que dans une commune où la rénovation du parc zoologique a donné lieu à une telle médiatisation autour du maire, alors député, et de l’ensemble de son équipe, avec présence d’artistes, cette question de la préservation de la tranquillité des riverains n’ait pas été étudiée. À entendre les mêmes aujourd’hui, rien ne serait prévu pour le stationnement des cars et des véhicules des particuliers, les rues de Saint-Mandé et les places de stationnement seront envahies avec les difficultés de circulation qui en résulteront. 
Si les risques sont tels, il sera donné acte à l’ensemble de l’équipe municipale, telle qu’elle était alors composée, qu’elle n’en a pas pris la mesure à temps. Sur le fond, une fois de plus, l’ensemble des élus de droite sombre dans l’exagération, reprenant à peu de chose près le même argumentaire que celui développé en son temps à propos du tramway (qui allait provoquer le plus vaste embouteillage de France et de Navarre dans les rues de Saint-Mandé !) avec toujours le même responsable : la ville de Paris et son maire. 
S’agissant du parc zoologique, peut-on sérieusement imaginer que la ville de Paris envisage de transformer la Porte Dorée en un gigantesque parking de cars et que la préfecture de police de Paris laisse faire ? Concernant le stationnement, soyons clairs : ce ne sont pas des places de stationnement qui garantiront la tranquillité des riverains, pour la raison évidente que toute voiture supplémentaire qui stationne contribue à l’augmentation de la circulation et par conséquent du bruit et de la pollution, au grand détriment des riverains de l’avenue Daumesnil et des rues adjacentes. 
Dans sa réponse à un sénateur (J.O. du Sénat, 1er août 2013), le ministère de l’intérieur, rappelant que dorénavant le zoo était desservi par le tramway, indique fort justement que la solution passe par l’amélioration de l’offre de transports collectifs. Des projets de navettes sont également à l’étude. Dans un article publié récemment dans la presse, la directrice du zoo expliquait que « le projet de rénovation a pour ambition de répondre aux préoccupations écologiques. On ne peut donc pas dans le même temps encourager les transports individuels. Nous sommes pour les modes de transport collectifs et les modes de circulations doux. » 
C’est en ce sens que devraient se faire les interventions de la municipalité auprès des autorités en charge du dossier. Mais y a-t-il eu seulement des interventions, des courriers, un suivi du dossier ? S’il en est de même que pour l’enquête auprès des Saint-Mandéens habitant le sud de la ville pour recueillir leur avis quant au déplacement avenue Daumesnil de l’arrêt du bus 46 actuellement situé avenue Sainte-Marie, on peut en douter, nombre d’habitants n’ayant jamais été destinataires du questionnaire (de même que les élus d’opposition) ! 
Permettre aux Saint-Mandéens voisins du parc zoologique de vivre dans la tranquillité passe principalement par une offre de transports collectifs satisfaisante pour accéder à celui-ci. C’est dans ce sens que nous devons travailler.

Geneviève Touati, Benoît Ains, élus socialistes
Tribune parue dans Saint-Mandé Infos n° 181 (septembre-octobre 2013), p. 44

jeudi 11 juillet 2013

Stop à l’incivisme et aux violences

Il y a trois semaines (entre le 29 mai et le 2 juin), Saint-Mandé était le théâtre d’affrontements entre bandes de jeunes, dont l’un fut blessé. Peu de temps auparavant, des personnes participant dans la rue à une quête pour le compte d’une association humanitaire avaient été victimes de propos d’une incroyable grossièreté de la part d’adolescents. Ces faits inadmissibles s’inscrivent malheureusement dans un contexte qui s’aggrave pour ne pas avoir été traité initialement comme il aurait dû l’être. En effet, depuis quelques années nous n’avons pu que constater l’augmentation d’incivilités en tous genres : stationnement intempestif, circulation de scooters au mépris du code de la route, attroupement de jeunes à l’attitude provocante interpellant les passants… Ce phénomène n’est malheureusement pas spécifique à notre commune. 
Ce qui l’est davantage, c’est que parmi ceux qui font preuve d’un tel comportement, certains n’hésitent pas face aux protestations suscitées à prétendre être victime… de racisme ! Pour ne pas s’exposer à un tel reproche, dont la stupidité n’échappera pourtant à personne, la réponse des autorités municipales n’a pas été à la hauteur de la situation, allant parfois jusqu’à affirmer contre toute évidence que tout ceci était l’œuvre de jeunes provenant d’autres communes ! Le résultat est là : aujourd’hui il ne s’agit plus uniquement d’incivilités mais de violences, et les auteurs de tous ces faits déplorables sont bel et bien, pour partie, des jeunes Saint-Mandéens. 
Si la situation s’aggrave, c’est aussi parce qu’au sentiment d’impunité qui prévaut chez certains par suite de l’absence de fermeté dont a fait preuve la majorité municipale, répond chez d’autres l’exaspération qui ne peut qu’être mauvaise conseillère. Pour notre part, élus socialistes, nous condamnons tout laxisme en la matière sans craindre de nous voir imputer de quelconques préjugés comme nous l’avons exposé lors du dernier conseil municipal. 
Il faut mettre un terme à la dérive que connaît Saint-Mandé et mener une politique volontariste. Dans l’espace public, le respect des règles de droit doit s’imposer à tous et à toutes. Les incivilités, les infractions doivent être sanctionnées avec impartialité dans l’intérêt général, sans s’arrêter aux arguties de certains voulant y voir une discrimination. Lorsque ces agissements sont le fait de mineurs, le maire, la police municipale devraient en aviser systématiquement les familles. L’instruction civique n’étant pas le monopole de l’école, la majorité municipale pourrait également réfléchir sur la mise en œuvre d’actions éducatives en direction des enfants et des adolescents pour leur apprendre l’importance du vivre-ensemble, que chacun a ses propres origines et que celles-ci ne doivent pas constituer des clivages. Sans se laisser aller à la dramatisation – et à ce sujet les propos outranciers tenus par le premier adjoint sur son blog sont inadmissibles – il y a urgence à prendre en main cette situation qui voit se développer un climat d’insécurité et d’intolérance avec tous les risques que cela comporte. 

Geneviève Touati, Benoît Ains, élus socialistes
Tribune parue dans Saint-Mandé Infos n° 180 (juin-juillet-août 2013), p. 50

dimanche 2 juin 2013

Gouvernance à Saint-Mandé, ou l’art des faux-semblants

Nous reproduisons ci-dessous l'entretien avec Geneviève Touati et Benoît Ains paru dans le deuxième numéro de Saint-Mandé socialiste (deuxième trimestre 2013, p. 2), journal de la section PS de notre ville. Le journal est à retrouver dans son intégralité sur le site de la section.

Les élus socialistes dénoncent depuis de nombreuses années les problèmes de gouvernance à Saint-Mandé. Quelles sont les insuffisances dans ce domaine ? 
La situation saint-mandéenne se caractérise par une extrême concentration des mécanismes de décision autour de la personne du maire, ce qui témoigne d’une conception passéiste du pouvoir, marquée par une certaine culture du chef. La personnalisation qui en résulte dans la communication municipale est souvent caricaturale et d’un autre âge. Le maire de Saint-Mandé ayant perdu son siège de député, cette tendance a peu de chance de s’inverser d’ici aux prochaines élections municipales. 
À tous les niveaux, la pratique de la concertation est par ailleurs en trompe-l’oeil. L’information circule mal à l’intérieur du conseil municipal et dans les commissions, les élus n’étant pas suffisamment associés, en amont, à l’élaboration des textes. Ajoutons que la récente fracture survenue au sein même de la majorité municipale élue en 2008 semble avoir résulté, pour partie, de cet exercice trop solitaire du pouvoir. 

Dans l’actualité récente, quels sont les exemples concrets qui illustrent ces problèmes de gouvernance ? 
Un exemple simple : les élus socialistes ont demandé pendant plus d’un an à participer à la rédaction du cahier des charges préalable au renouvellement du marché de la restauration scolaire, le seul marché relevant cette année de la commission d’appel d’offres. Cette demande de bon sens n’a pas été satisfaite ! 
Second exemple : suite à un vote sur la modification du PLU présenté comme un simple toilettage destiné à corriger de petites erreurs portant notamment sur des classifications en « espaces verts », nous avons appris l’existence d’un projet de déménagement de la crèche départementale située rue de Bérulle et peut-être même du conservatoire. Il s’agirait de déplacer la crèche sur le terrain de l’IGN. Or les familles n’ont à ce jour nullement eu voix au chapitre. Nous demandons en outre, depuis lors, des éclaircissements sur l’avenir du terrain qui serait rendu disponible par une telle opération: aucune réponse ne nous est fournie. 
On touche ici au coeur du déficit d’information. Le maire fait voter des délibérations ponctuelles et purement techniques en apparence, mais qui s’intègrent dans un cheminement dont la finalité, discutable, n’est jamais explicitée et n’apparaît souvent qu’après coup. Pour la rue de Bérulle, on peut supposer qu’une parcelle aussi vaste ne resterait pas longtemps inoccupée, tant on sait que l’immobilier a horreur du vide à Saint-Mandé. 

Comment fonctionne, dans ce contexte, la démocratie locale à Saint-Mandé ? 
Elle manque pour le moins de vitalité ! Il n’existe aucune structure de concertation du type conseils de quartier, et les Saint-Mandéens ne sont pas réellement associés à l’aménagement de leur cadre de vie. Les consultations « citoyennes » organisées ces dernières années se sont apparentées à des opérations de communication, les processus de débat et de décision restant toujours étroitement contrôlés pour ne pas remettre en cause les préférences de la municipalité. Faire davantage confiance à nos concitoyens permettrait pourtant d’éviter quelques aberrations, à l’image de ce jardin David-Néel, minéral et inhospitalier, qui ne dispose pas même d’un bac à sable pour les enfants en bas âge. En l’absence de véritable structure d’écoute et de discussion, une partie de la population reste dans l’indifférence à l’égard des affaires communales, et ce désintérêt est profondément inquiétant. 

Comment redonner le goût de la délibération collective aux Saint-Mandéens ? 
Plutôt que de monter en épingle quelques projets étriqués, il faudrait mettre en discussion les vrais enjeux d’avenir (inter-communalité, liens avec la capitale, transports dans le cadre du Grand Paris), forger une vision de long terme. Sous prétexte de défendre le particularisme de « Saint-Mandé, petit village » (dixit notre édile), le maire cache mal sa volonté de garder la mainmise sur un territoire géré comme un fief, refusant tout nouveau partage des responsabilités. Il serait temps de promouvoir une conception plus ouverte et moins orgueilleuse de la gouvernance locale !

dimanche 5 mai 2013

Le budget municipal 2013 : une tragi-comédie entre ridicule et incompétence

395 336 euros.
C’est le montant des intérêts des emprunts toxiques de la commune inscrit au budget 2013, montant susceptible de varier d’ici la fin de l’année avec de plus fortes probabilités que ce soit à la hausse qu’à la baisse. 
Certes, on ne redira jamais trop la responsabilité des banques et de tout un mécanisme de spéculation financière qui gangrène nos économies. Mais la ville aurait pu limiter les frais : ce n’est en effet qu’aujourd’hui que la commune a décidé d’engager une action en justice alors que d’autres collectivités locales l’ont fait depuis longtemps, que les premiers jugements sont prononcés et condamnent les organismes bancaires en annulant le taux d’intérêt contractuel pour lui substituer celui de l’intérêt légal ! Les élus de gauche ont pourtant maintes fois demandé à ce que soit engagée une action en justice. Prudence, prudence nous répétait la totalité de la majorité municipale de l’époque, y compris le nouvel adjoint aux finances qui aujourd’hui veut faire croire que lui agit au contraire de son prédécesseur. 
Voilà comment partent en fumée nos impôts. Saint-Mandé, commune de droite garante d’une bonne gestion des deniers publics ? La question prête à rire quand on voit l’amateurisme dans lequel a été élaboré et voté le dernier budget : alors même qu’on ignore le montant exact des intérêts que nous devrons supporter, aucune provision n’a été prévue au budget... Si la charge des emprunts toxiques augmente, que se passe-t-il ? Un nouvel emprunt ? 
Et ce n’est pas la seule dépense vaine : faut-il rappeler les 100 000 euros d’étude pour transformer la salle des fêtes en salle de spectacle comme le voulait le maire, l’aménagement du jardin Alexandra David-Néel avec des fontaines qui le jour même de l’inauguration étaient cassées pour certaines ? Les pénalités de la loi SRU ? Des subventions contestables à des organismes dont on ne voit pas bien l'utilité en période de restrictions budgétaires ?
Tout au long de la mandature nous avons dénoncé cette gestion et ces choix.
Il semble bien aujourd'hui que le temps nous ait donné raison.

Geneviève Touati, Benoît Ains, élus socialistes
Brigitte Arthur, David Gréau, élus écologistes
Tribune parue dans Saint-Mandé Infos n° 179 (avril-mai 2013), p. 46-47

jeudi 7 mars 2013

Fracture au sein de la majorité municipale

Ce n’était pas une surprise puisque le maire nous en avait informé la veille du conseil municipal du 30 janvier dernier : deux de ses adjoints, Claire Pallière et Guy Montagnon, ainsi que trois autres conseillers municipaux de sa liste avaient décidé de créer un groupe autonome, avec l’intention déterminée de présenter en 2014 une liste de droite républicaine menée par Claire Pallière. 
Simple question d’égo, d’ambition personnelle ? Plus complexe… 
En effet, lors de ce conseil municipal où figurait à l’ordre du jour la question du maintien ou non de ces dissidents dans leurs fonctions d’adjoint, ceux-ci ont exposé les raisons de leur décision. C’est un mode de gouvernance du maire qu’ils remettaient en cause. Nous avons ainsi entendu, notamment à travers les propos de l’adjoint aux finances et à la culture, la dénonciation d’une vision passéiste de notre commune, du refus de toute anticipation notamment en matière d’intercommunalité, des effets d’annonces qui n’étaient pas budgétés, du désintérêt porté à des rapports concernant la gestion de la ville, de la façon dont pouvait être traité le personnel communal. Le terme de souffrance fut même utilisé. 
Les problèmes ainsi évoqués, assez éloignés de simples questions de personnes, ont retenu toute notre attention. Que de fois avons-nous dénoncé une gestion conservatrice de la ville ? 
Pour autant, au moment du vote sur le maintien de nos collègues dans leur fonction, il ne pouvait être question de prendre parti dans ce qui est une dissension concernant la droite municipale. Quelle que soit l’estime qu’appelle leur démarche, ce nouveau groupe a fait partie d’une majorité avec laquelle nous avons d’importantes divergences et qui s’est toujours refusée à des réformes que nous estimons essentielles : application du quotient familial pour la restauration scolaire et toutes les activités proposées par la ville, création d’une commission d’attribution des logements sociaux, augmentation du nombre de ces logements notamment sur le site EDF, strict respect de la laïcité… 
Après avoir exposé ces raisons, c’est à l’unanimité que nous, élus de gauche, avons exprimé un vote blanc. 

Geneviève Touati, Benoît Ains, élus socialistes
Tribune à paraître dans le prochain Saint-Mandé Infos

jeudi 14 février 2013

Tarification de l'électricité 2009-2012 : une surfacturation généralisée

Nul n’ignore la fracture qui vient de se produire dans la majorité municipale. Jusqu’aux prochaines élections municipales, nous allons assister à une gestion a minima de notre commune, la majorité municipale risquant d’être davantage occupée par ses stratégies électorales. Pour notre part nous préférons consacrer cette tribune à un sujet qui touche au pouvoir d’achat : le coût de l’électricité

Les 22 octobre et 28 novembre derniers, le Conseil d’Etat a annulé deux arrêtés pris sous l’ancien gouvernement, suite aux recours en annulation déposés par le SIPPEREC (Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication) auquel adhère Saint-Mandé. 
Le premier de ces recours portait sur les tarifs réglementés de la vente de l’électricité tels que fixés par l’arrêté du 12 août 2009. Le SIPPEREC dénonçait leur opacité du fait de l’absence de critères objectifs justifiant la différenciation des prix appliqués : pour une même consommation et une même puissance, tout le monde ne payait pas le même prix, en violation du principe d’égalité du service public. Le Conseil a validé cette analyse et annulé l’arrêté du 12 août 2009. 
Le second recours concernait le TURPE, c'est-à-dire les coûts d’acheminement de l’électricité payés par tous les consommateurs. ERDF, filiale d’EDF, avait « oublié » de défalquer les provisions sur investissements pour les travaux de renouvellement du réseau déjà payées par les usagers, soit un peu plus de 10 milliards d'euros fin 2011, d’où une surfacturation généralisée. Là encore le Conseil d’Etat a donné gain de cause au SIPPEREC. 
De nouvelles grilles tarifaires doivent être mises en place tandis que doit être déterminé pour chacun des 28 millions d’usagers concernés le trop perçu pour la période 2009-2012, qui devra leur être remboursé. Une première étape vers une réelle transparence des tarifs de l’électricité et davantage d’équité entre les usagers du service public ! 

Geneviève Touati, Benoît Ains, élus socialistes 
Tribune à paraître dans le prochain Saint-Mandé Infos

samedi 26 janvier 2013

Conseiller municipal d'opposition : un engagement au quotidien

Nous reproduisons ci-dessous l'entretien avec Geneviève Touati et Benoît Ains paru dans le premier numéro de Saint-Mandé socialiste (premier trimestre 2013, p. 2), journal de la section PS de notre ville. Le journal est à retrouver dans son intégralité sur le site de la section.

À quoi sert l’opposition municipale ? 
La présence de l’opposition est de l’essence même de la démocratie. Elle participe du contrôle de l’exécutif municipal, peut saisir le tribunal administratif en cas d’illégalité et siège aux commissions d’appel d’offres, ce qui est essentiel pour la transparence financière. Elle a un représentant au comité d’action sociale et sanitaire (CCAS), à la commission des aides qui en dépend, ainsi qu’à la caisse des écoles. Elle est la porte-parole à part entière des citoyens qui ont voté pour elle, les tient informés des choix de la majorité ou des raisons pour lesquelles ils sont contestables, lorsque c’est le cas. Elle défend des projets auxquels la droite, bien souvent par idéologie, s’oppose : rappelez-vous du tramway parisien qui allait selon les élus UMP asphyxier notre commune ; aujourd’hui les mêmes dans le BMO applaudissent cette réalisation. Les élus et militants socialistes ont, en outre, contribué à l’organisation de la votation contre la privatisation de la Poste (510 votants à Saint-Mandé en 2009), avant de prendre en charge l’organisation des primaires socialistes, qui ont été en octobre 2011 un bel exercice démocratique (près de 1 300 votants).

L'opposition peut-elle être efficace, autrement dit parvenir à promouvoir ses idées sur le terrain ? 
Bien sûr ! Elle est loin de se limiter à un rôle de figuration dans une commune où près de 40 % des électeurs votent maintenant à gauche. La timide évolution de la majorité UMP sur la question du logement social est ainsi en partie due à notre action. Quant à la réfection de l’avenue du Généralde- Gaulle, nous n’avons eu de cesse depuis quinze ans de la réclamer. C’est grâce aux élus PS que l’utilisation du chèquevacances est aujourd’hui possible à Saint- Mandé, que la commission handicap s’est enfin réunie depuis l’année dernière comme l’exige la loi.

Être élu d’opposition, est-ce un « sport de combat » ? 
N’allons pas jusque-là mais néanmoins il faut être tenace, chercher l’information qui bien souvent ne nous est pas communiquée spontanément. Nous ne nous situons pas dans une posture de contestation systématique mais constructive : quand un projet nous paraît conforme à l’intérêt de tous les Saint- Mandéens, nous le votons. Récemment, nous avons adopté à l’unanimité un voeu de soutien à l’hôpital Bégin. Enfin, nous avons le souci de maintenir des relations de courtoisie avec nos collègues de la majorité municipale, ce qui est la moindre des choses.

Projetons-nous dans l’avenir : quelles seraient vos premières décisions si en 2014 la gauche emportait la mairie ?
Une des premières mesures serait assurément l’application immédiate du quotient familial dans la restauration scolaire et pour toutes les activités proposées par la ville, gage d’une plus grande justice sociale. Tout aussi urgent, dans un souci de transparence : la mise en place d’une commission d’attribution des quelques logements sociaux gérés par la ville, ce que refuse le maire en dépit de nos demandes répétées. Nous développerions l’accueil des jeunes enfants : beaucoup trop de familles n’ont pas de places en crèche. Nous nous attacherions à fédérer la vie associative locale avec la création d’une maison des associations. Sur le plus long terme, nous nous efforcerions d’établir une réelle coopération avec les communes qui nous entourent, notamment avec Paris, Vincennes, Charenton. Il est ainsi dommage que le centre de la mémoire, projet que nous avons soutenu, n’ait pu se faire avec Vincennes, car il aurait permis, tout à la fois, l’accueil d’un plus grand nombre et un partage de charges budgétaires. Nous mobiliserions tous les moyens existants permettant d’aider les habitants à réaliser des travaux d’économie d’énergie (changement de vitrage par exemple), et surtout nous engagerions une véritable opération de sensibilisation sur ce point. Est-il besoin de le dire, nous installerions enfin des panneaux de libre expression !

mardi 8 janvier 2013

Verre de l'amitié de la section socialiste de Saint-Mandé

En ce début d'année 2013, la section du parti socialiste de Saint-Mandé et sa nouvelle secrétaire, Isabelle Neuschwander, Sandra Provini, conseillère régionale, Geneviève Touati et Benoît Ains, conseillers municipaux, vous invitent à partager un verre de l'amitié à Saint-Mandé, samedi 2 février, salle Pierre Cochereau (2 avenue Gambetta), à partir de 18 heures
Nous vous y attendons avec plaisir et adressons, d'ici-là, nos meilleurs voeux à tous les Saint-Mandéens !

*
DR
Ci-contre une photo de cette réunion très chaleureuse. Merci à tous pour votre participation !

dimanche 16 décembre 2012

Quand notre espace urbain change

Quinze ans que les élus socialistes le réclamaient, et enfin aujourd’hui le réaménagement de l'avenue du Général de Gaulle est une réalité.
Espérons que la vie quotidienne des Saint-Mandéens en sera améliorée, que les piétons et toutes les personnes à mobilité réduite pourront circuler plus aisément, que les riverains subiront moins de nuisances sonores et que cet espace réaménagé favorisera la convivialité et l’échange. Souhaitons également que ce réaménagement favorise le commerce de proximité et qu’une politique volontariste soit mise en place sur ce point pour mettre un terme à ces fermetures de commerces au caractère éphémère.
Dans un tissu urbain dense tel que celui de notre commune, c’est pour nous une priorité de faciliter en premier lieu les déplacements à pied et les transports en commun. Comme nous l’avons déjà dit, nous ne sommes pas contre la voiture, qui pour certains est vraiment une nécessité ne serait-ce que pour leur emploi, mais pour une régularisation de son utilisation. Est-il vraiment raisonnable, sauf raison exceptionnelle, d’emmener ses enfants à l’école en voiture à Saint-Mandé ?
En terme de qualité de vie, de protection de l’environnement, de pouvoir d’achat atteint par l’augmentation du prix des carburants, nous avons tout à gagner, individuellement et collectivement, à laisser si possible notre voiture au garage. Et nous y sommes aidés puisque la semaine même de l’inauguration de la rénovation de l'avenue du Général de Gaulle a eu lieu celle de la deuxième tranche du tramway. La mobilité urbaine s’en trouve facilitée, nombre d’usagers dont des Saint-Mandéens voyant leur temps de trajet raccourci.
Avec la réalisation du tramway, ce sont également les espaces urbains qui ont été embellis comme on peut commencer à le voir Porte de Vincennes. La nouvelle politique de tarification mise en œuvre par le conseil régional d’Ile-de-France va également dans le même sens. Enfin, Autolib' permet d’assurer la possibilité de disposer d’une voiture quand besoin est.
Si nous devons nous mobiliser, faisons-le pour la poursuite du développement de transports en commun peu onéreux, confortables et ponctuels et non pour regretter l’époque révolue où la voiture était reine ! Avec ce réaménagement de l’espace urbain qui nous entoure, et l’amélioration de notre qualité de vie qui en résulte, voici une raison de satisfaction.
En cette fin d’année, nous vous souhaitons à tous et à toutes de joyeuses fêtes avec une pensée toute particulière à ceux et celles qui sont isolés. 

Geneviève Touati, Benoît Ains, élus socialistes 
Tribune parue dans Saint-Mandé Infos n° 177 (décembre 2012-janvier 2013)