mercredi 15 décembre 2010

Chèque vacances: une avancée...

Relayant depuis près de deux ans la demande de nombreux Saint-Mandéens, et notamment de familles, souhaitant pouvoir utiliser les chèques vacances pour le règlement des activités proposées par la ville, nous avons enfin obtenu partiellement satisfaction. Il sera dorénavant possible d’utiliser ces chèques pour l’accueil loisir des mercredis et des vacances scolaires ainsi que pour certaines activités sportives.
Pour l’instant les activités proposées par les maisons pour tous ne sont pas concernées. Nous avons demandé en conseil municipal la raison de cette exclusion. Comme souvent, la réponse fut peu claire…
Nous allons continuer à réclamer que le nécessaire soit fait pour une utilisation du chèque vacances généralisée à toutes les activités proposées par la ville et pouvant relever de ce dispositif. Espérons qu’il ne faudra pas attendre de nouveau deux ans pour obtenir satisfaction sur ce point !
La lenteur dont a fait preuve la majorité municipale dans cette affaire qui ne présentait aucune complexité –contacter un organisme et définir les activités qui peuvent réglementairement être prises en charge par un tel dispositif- est révélatrice d’un désintérêt manifeste face aux préoccupations de la vie quotidienne de nombre de Saint-Mandéens. Ce n’est pas la première fois que nous le déplorons et ce ne sera sûrement pas la dernière.

Geneviève Touati

Une opportunité d'obtenir la construction de logements accessibles à tous

Le 10 janvier prochain, une réunion publique se tiendra à 19h à l’école Tillon sur les projets concernant le terrain EDF, rue du Cdt Mouchotte. Il y aurait là une occasion pour la commune de rattraper son retard en matière de logements sociaux, dans le contexte de crise du logement que nous connaissons en région parisienne. Or il ne semble pas que la municipalité s’engage sur cette voie. Sur une soixantaine de logements, plus des deux tiers seront des logements en accession à la propriété, ce qui à Saint-Mandé signifie des logements proposés à un prix du mètre carré les rendant inaccessibles à des familles moyennes.
Nombre de Saint-Mandéens sont du reste conscients qu’aujourd’hui ils ne pourraient plus acquérir le logement dont ils sont propriétaires tant les prix ont flambé au-delà de toute raison. Des locataires ayant toujours vécu à Saint-Mandé sont, à la faveur d’un congé pour reprise ou pour vendre, contraints de quitter notre commune. Les loyers atteignent des prix indécents.
Cette situation n’est pas acceptable. Certes, le problème n’est pas spécifique à Saint-Mandé. Mais en revanche, ce qui l’est c’est une volonté très réticente de la majorité municipale d’y remédier. On pourrait citer maints exemples de ce comportement mais la place qui nous est octroyée est limitée. Il est clair que si la loi SRU ne comportait pas de pénalité, elle serait restée totalement lettre morte dans notre commune. Le maire a toujours justifié le peu de logements sociaux à Saint-Mandé par l’absence du foncier sur la commune.
Or il existe présentement une opportunité. Elle doit être saisie. Dans le contexte de crise du logement que nous connaissons, le terrain EDF ne doit pas servir à une nouvelle opération immobilière de prestige. Mobilisons-nous pour obtenir la construction de logements accessibles à tous. Venez nombreux à la réunion publique du 10 janvier.
A toutes et à tous nous fêtons de joyeuses fêtes de fin d’année!

Geneviève Touati et Benoît Ains, élus socialistes
Tribune à paraître dans Saint-Mandé Infos n° 165 (décembre 2010 - janvier 2011)